vendredi 14 mai 2010

La brebis se pomponne (ou plutôt, elle tente de rattraper le coup !)

Aujourd’hui, suite de la folle histoire de ma capillarité, mais avant de commencer je voulais vous remercier pour vos commentaires, j’avais très peur que personne n’accroche ! Et je voulais aussi vous remercier d’avoir partager vos traumatismes, j’ai bien ri !

Pour les mauvaises élèves n’ayant pas lu le premier tome, c’est ICI.

Bon alors, où en étais-je du récit de mes péripéties capillaires ?

Lors de l’écriture du dernier post concernant mes poils crâniens, j’étais dans la train qui me ramenait à Paris.

A l’arrivée, mon amoureux, qui m’attendait au bout du quai, m’a avoué que c’était encore pire en vrai ! On a beaucoup ri !

Le lendemain matin, toujours tigré. Je me prépare, un peu en stress je l’avoue. J’imprime des photos de ce que je veux et c’est parti !

13h00 : J’arrive chez mon coiffeur habituel, en disant « Bonjour, je viens pour faire enlever mon côté tigre », je baisse ma tête en même temps pour que la coiffeuse puisse constater les dégâts.

13h02 : Je monte à l’étage, là où il y les bacs et la coloriste. Je m’assois en attendant qu’elle finisse de s’occuper d’une cliente.

13h15 : C’est à moi. Je me détache les cheveux, j’avoue que j’ai un peu honte. J’ai surtout très peur qu’elle trouve ça joli, auquel cas j’ai prévu de partir en courant.

13h16 : Elle trouve ça très mal fait et beaucoup trop clair. Ouf, je reste.

13h17 : Je lui explique ce qu’on m’a dit la première fois, ce que je veux, et je sors, honteuse, les photos que j’ai imprimées.

13h18 : Elle me dit que c’est très bien d’avoir amené des photos. C’est décidé, j’aime cette femme !

13h19 : Elle me dit qu’elle peut faire ce que je veux, qu’elle sait le faire, puis elle réfléchit à la façon dont elle pourra rattraper le coup. Mine de rien, c’est rassurant qu’elle réfléchisse. Je l’aime je vous dis !

13h23 : Elle m’explique qu’elle ne fera pas de couleur par dessus pour que je n’ai pas de racines ensuite, mais qu’elle me fera des mèches de deux teintes différentes et ensuite une patine pour foncer mes rayures et les rendre plus noisette. Rien que d’entendre ça, ça fait rêver. Je me détends.

13h35 : On commence ! Enfin « on », moi perso, je fais pas grand chose, mais je participe psychologiquement. Elle enduit les mèches (même celles du dessous ! C’est dire si elle fortiche !) de deux teintes différentes, pose une feuille de cellophane, et hop, passe aux mèches du dessus.

13h50 : Je porte le cellophane comme personne, note pour plus tard : Essayer de lancer la mode du cellophane.

14h00 : Rinçage. Le temps de pose relativement court me rassure, moins de chances de ressortir jaune.

14h05 : Pose de la patine. Je trépigne d’impatience.

14h10 : Deuxième rinçage.

14h12 : Je retourne au rez-de-chaussé, pour le séchage, j’essaye de voir le résultat mais j’ai une serviette sur la tête, du coup, forcément, j’ai du mal à voir au travers !

14h13 : La serviette tombe, et là … IMMENSE SOULAGEMENT, mouillés, mes cheveux sont quasi tous de la même couleur !

14h14 : Début du séchage. Le coiffeur qui me sèche les cheveux me demande si c’est bien moi qu’il a eu hier au téléphone, parce que quand je suis entrée dans le salon il a vu que j’avais des mèches très claires. Je réponds que oui, c’est bien moi. (Je suis désormais fichée dans ce salon, ok…).

14h15 : J’ai très envie de lui demander de commencer par sécher ceux du devant pour que je puisse voir rapidement mais je n’ose pas, donc j’attends.

14h24 : Les cheveux du devant commencent à sécher…

14h30 : Ils sont secs ! Et mieux encore, ils ont l’air normaux ! Wouhou, célébration intérieure ! J’ai des cheveux légèrement dorés (ce qui ne se voir pas du tout sur les photos) tirant sur le roux (ce qui est un bon point vu que ma couleur de départ a des reflets légèrement auburn), et un effet de mèche assez naturel qui me donne l’impression qu’ils sont plus épais. Quelques rayures ont survécu mais elles sont déjà plus fondues.

14h38 : On me dit que c’est possible que la patine se délave un peu mais que si je trouve les mèches encore trop claires, je peux repasser faire une patine, ce qui ne me coûtera « que » 20 euros.

14h40 : Passage en caisse. Aïe ! Deux rendez-vous en trois jours, c’est (très) douloureux pour le compte en banque !

14h45 : Je ressors le porte-monnaie allégé certes, mais ravie et pour la première fois depuis longtemps, je ne m’attache pas les cheveux direct à la sortie du salon.

14h46 : Je secoue mes cheveux en marchant, l’air de rien.

14H50 : Je retrouve la moitié rapidement avant son retour en partiels, vu son sourire, il a l’air content.

Voilà, c’est la fin de cette folle aventure, je touche du bois pour que la patine ne se délave pas trop et que je n’ai pas à y retourner.

Merci d’avoir suivi ce feuilleton fort palpitant.

Bonne journée !

6 commentaires:

  1. Bon bah tant mieux si la coiffeuse a pu t'arranger tout ça alors ! :)

    J'ai bien aimé cette petite histoire soit dit en passant, et puis elle finit bien donc ça va !

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  2. TU m'as bien fait rire avec tes différents épisodes capillaires. Bon le tout est qu'apparemment tout est rentré dans l'ordre. La brebis est sauve, ouf ! Ah les coiffeurs ! J'ai eu du mal à trouver coiffeuse à mon pied, et depuis 4 ans je ne la lâche plus :o)

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  3. Merci pour vos commentaires et merci d'avoir eu le courage de lire ces (très) nombreuses lignes !
    Le pelage de la brebis est sauvé (enfin, jusqu'à la prochaine fois) !

    @Les Demoizelles : EPOUSE LA ! Les bons coiffeurs sont tellement rares !

    Bises à vous trois

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  4. Ouf tes cheveux ont été sauvés! C'est dingue comme un coiffeur peut te bousiller le moral moi ça n'était pas au niveau couleur mais en décembre une coiffeuse m'a coupé 20 cm de cheveux au lieu de 4 j'étais ultra mal apres je ne me reconnaissais pas bref la cata.
    Passes une bonne semaine.
    Gros bisous,
    MaNAa

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  5. Merci MaNaa d'avoir toi aussi partagé ton traumatisme !
    Bonne semaine

    Bisous

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