Il y a un truc qui me perturbe toujours quand je vais acheter des fringues c’est quand, au moment de l’essayage, je découvre qu’il n’y a pas de miroir DANS la cabine, et qu’il faudra donc que je sorte pour voir ce que ça donne.
Cette « sortie » de cabine est un peu devenu ma hantise (j’exagère un poil, mais quand même). Cela n’arrive jamais chez Zara ou H&M où, astucieux, ils ont prévu des miroirs DANS la cabine, mais toujours dans des boutiques genre Sandro, ou The Kooples, où il y a rarement foule et où la moyenne est de trois vendeuses pour une cliente. Et c’est bien ça le drame, parce que quand on est cinq dans la boutique (les trois vendeuses inclus), il est difficile de passer inaperçue.
Pour moi l’essayage, c’est un peu le moment où l’on commence à apprivoiser le vêtement, où l’on voit comment il s’adapte à notre morphologie, si l’on se sent bien dedans, bref un moment pour soi. Du coup, le fait de sortir de la cabine vêtue d’une robe trop grande, dont la forme ne me va pas, avec mes bottines mais sans collants, juste les chaussettes (dépareillées) qui dépassent, et tomber sur un nana d’1m87 pour 39 kilos, qui m’explique qu’avec une ceinture et des escarpins ce sera très bien, j’aime moyen. Ou quand j’hésite entre une robe marinière et une jupe en dentelle, et qu’une apprentie mannequin m’explique pendant 15 minutes que « c’est complètement différent ! », j’aime moyen aussi !
Je ne remets pas du tout en question les vendeuses, je sais bien que leur travail est de faire vendre (même si parfois un poil plus d’espace serait le bienvenu), et je comprends très bien qu’on puisse aimer avoir un avis extérieur ou un conseil avant d’acheter.
Tout ce que je demande, messieurs dames les architectes d’intérieurs qui organisez nos boutiques préférées, c’est au moins une petite glace DANS la cabine, pour les filles qui, comme moi, veulent profiter du moment de l’essayage en toute intimité.
Bon week-end !
Ps : Le week-end va être hyper chargé, le ELLE spécial beauté est sorti, je vous fais un débrief dans la semaine !