jeudi 2 septembre 2010

Carte postale

Lectrice, lecteur,

Je profite de mes vacances pour t’adresser une bien belle carte postale vantant les mérites de cette somptueuse région qu’est le Périgord, j’espère que tu sauras tout particulièrement apprécier la sobriété et l’élégance de la photo.

Je suis rentrée de Dordogne depuis maintenant une semaine, mais je me suis dit qu’un petit compte rendu rapide ne ferai pas mal et insufflerai un peu de vie à la morne plaine qu’est le blog en ce moment. J’en profite également pour faire peu de pub pour la région, on sait jamais des fois que je puisse me faire sponsoriser par l’office du tourisme de Monpazier ou par le comité périgourdin des producteurs de foie gras, ça vaut grave le coup !

Alors qu’ai-je fait en Dordogne pendant trois semaines (à part être à l’agonie parce que le premier H&M se trouvait à plus de 100km) ?

Eh bien plein de choses figure-toi ! J’ai fait du sport, tellement que j’en ai eu des abdos (des ampoules aussi, d’ailleurs), si bien que j’envisage même de m’inscrire dans un club à la rentrée (pourvu que ça me passe rapidement, parce que l’idée de rencontrer Michaël-le-coach-sportif-hyper-motivé-en-micro-moule-bite-brillant me fait un poil flipper). J’ai marcher rapidement en me dandinant, paraît-il que c’est plus efficace, et ai poussé des cris en courant après une balle jaune fluo, une raquette à la main. Ensuite, j’ai pas mal cousu et dessiner, histoire de rentabiliser mon stage de stylisme et de modélisme du mois de juillet (pour préparer des concours, mais ça c’est accessoire !). J’ai aussi excessivement mangé, histoire de rattraper tout ce sport, j’ai donc profité de bon nombres de spécialités locales : foie gras en terrine, poêlé, confit de canard, j’en passe et des meilleurs (comité périgourdin, si tu me lis..).

Au bout de trois semaines, il a fallu plier bagage, soi-disant que mon père n’est pas encore à la retraite et qu’il doit gagner sa vie, et que moi, ce n’est pas en me tortillant comme une dinde sur le court de tennis pour attirer l’œil des rugbymen à l’entraînement que je ferai carrière (et puis de toutes façons, il paraît que les footballeurs ça rapporte plus alors…). Nous avons donc rangé la maison et nous sommes parti sur la route en écoutant « The river » de Springsteen, parce que vois-tu lecteur, mon père et moi on est hyper rock’n’roll, « je suis tombée dedans quand j’étais petite » (je m’entraîne pour mon interview dans ELLE pour mon premier album/roman/film/défilé, j’ai pas encore choisi (c’est des conneries, hein, j’y connais rien en musique)). S’en suit une grande déception paternelle, vu qu’il s’attendait à grand moment de partage familial et que j’aurai soi-disant dormi pendant les trois quarts du trajet, et que le reste du temps j’étais occupé à manger des gâteaux fourrés à la noisette.

Désormais tu sais tout. Je reviens bientôt avec une carte d’Anvers ou un look, qui sait, je te laisse avec ce suspens insoutenable.

Bises.

Ta brebis.